Voilà la production de la semaine passée.
Guillaume Cassar est un excellent initiateur (son site est sur le blogroll). Mon objectif, en pratiquant la reliure, consiste moins à apprendre à réaliser des ouvrages (je m’en servirai quand même pour la présentation des projets) qu’à rentrer dans l’intimité de l’objet.
Comme d’habitude, quand je me frotte à un aspect de réalisation pratique, je partage les informations collectées avec les lecteurs du blog qui sont intéressés. Une série de pages intitulées Reliure I, II, III, IV sont disponibles. C’est une version sans vignette (temps de chargement) ; une version avec est téléchargeable sur Médiafire à cette adresse.
En fait la question posée est « comment intégrer le journal des œuvres (l’ensemble des posts concernant un travail) à l’exposition des installations. Pour Actéon clandestin, qui va me servir de cobaye pour ce coup-là, ça représente : 17 posts du 2 avril au 14 août, 46 pages, 76 photographies, et un programme en PHP.
Un des aspects du problème est que l’objet « livre » est en soi un dispositif autonome qui gère les mêmes paramètres que l’objet « tableau » (stratégie de consultation, distance du spectateur, parcours de visualisation, éléments fictionnels…), mais il les gère différemment.
Si je suis la stratégie de l’association par syncrétisme (transformation faible, création d’une forme intermédiaire d’accueil, basculement des parties les moins informées), il va falloir déterminer une classe commune de transition.
Les arguments retenus pour l’instant sont pour l’objet « livre »: doit pouvoir être regardé dans son entier, pouvoir s’accrocher au mur, présenter des qualités picturales. Pour l’objet « tableau » : basculer de l’aura vers la trace (W. Benjamin), adopter un statut fictionnel, permettre un retard dans la perception.
Epectase pour tous 