Miscellanées février 2012-02-13
Relu celles d’octobre 2009, finalement je me demande si cette obstination à garder la genèse des œuvres n’est pas une totale stupidité, comme si il y avait une façon orthodoxe d’approfondir l’image en respectant ce qui l’a construit. C’est le regardeur qui fait le travail et en général il le salope mais à sa mode. Quand il rentre dedans c’est parce qu’il a réussi à y tracer son propre chemin et c’est toujours en contre sens. Ça serait bien de finalement garder des zones d’indétermination pour faciliter l’accès à une sensation générique, un territoire artistique dont les règles de cartographie seraient communes mais chaque terrain différent. Quand je dis commune, j’entends un ensemble à disposition même si on utilise chacun des combinaisons différentes.
En fait le regardeur, je m’en branle un peu ce qui m’intéresse c’est de pousser le travail au maximum, le traire, lui tirer la peau jusqu’à ce que je ne puisse plus rien en faire.
Je prends le train tous les matins, c’est bien, j’organise ce nouveau temps, pour l’instant encore un peu exotique. Vendredi j’ai pris des notes sur une page de pub de Libé. Je transcris comme ça vient.
Se tenir éloigné de toute méthode, faire appel à des éléments avec un potentiel d’engendrement (petites séries, triptyques…)
Les véhicules , la fissure dans la réception de l’image gravée (indice, icône, etc..) Deleuze et les nomades dans les dialogues avec Paret ( orthographe ?), images mouvements et centres d’indétermination. Classification lourdingue des années 70 80.