Post référent : pourvu, pourvu qu’on ait l’ivresse (III)
La grille est une figure qui traverse les nomenclatures. Approche compositionnelle, chromatique, motif foncier pour certains artistes (Mondrian, Scully …), c’est un outil polyvalent. Je m’y intéresse depuis le début de ma production.
Mais où donc est ma tondeuse ? 1995
En règle générale je l’utilise sur les cadres où elle me sert à établir une relation chromatique égalitaire avec la dominante des images, à accentuer le système de clôture des œuvres et à proposer un repère de position (un peu l’équivalent du point de ditance du système perspectif) pour le spectateur (lorsque le mélange optique s’effectue). Depuis quelque temps, je varie les teintes dans le damier afin de casser légèrement la régularité dans l’alternance des couleurs et créer une dynamique du regard.
Œuvre sans titre encore, arrêtée depuis août 2007.
Le système me permettant de générer les grilles (scotch de protection pour la peinture) m’oblige à utiliser du tape normalisé. Je ne dispose donc que de deux tailles de carreaux (19 et 25 mm). Pour le triptyque en cours je suis en train de réaliser une petite machine qui va me permettre d’obtenir toutes les tailles de tape entre 8 mm et 25 mm.