On en est là.
La partie cadre est quasi terminée, je ne sais pas trop quoi en penser ; ça fait un tantinet schmuck. Conserver les passages est mon leitmotiv. Et, bon, ça passe.
J’ai passé trois jours pleins là-dessus, et c’est assez ; j’y reviendrai peut-être plus tard. Pour avoir une idée, j’ai dû passer le bouche-pore, mettre une couche, cacher au tape une première fois, sabler, recacher, resabler, corriger les peintures, faire la feuillure externe, et cirer ; et tout ça pour ça… J’ai un poil le seum, comme disent mes 4e 2.
J’attaque sérieux (toujours les 4e 2) la gravure sur vitre (que je ne peux pas mener de front avec le travail du bois pour cause de sciures dans le circuit d’eau de la graveuse laser). J’hésite depuis un moment sur le motif. L’objet est double : provoquer une perception de relief comme dans la petite iconostase de 2014 (auquel cas la trame gravée doit essentiellement faire s’accommoder l’œil sur la paroi de la vitre, ce qui creuse le dessin derrière, perçu un peu moins net (principe des cercles de confusion)), ou utiliser le même espace pour adjoindre, façon palimpseste, un motif concurrent au dessin de base. La confusion s’établit plutôt sur le registre iconique.
Iconostase de 2014 avec l’image au procédé de décalage de l’accommodation.
Le dessin concurrent qui m’intéresse est une esquisse réalisée à partir d’un photogramme de The red river de Mann.
La partie du blog concernée (avril 2013).
http://pourvuquonaitlivress.blog.lemonde.fr/2013/04/03/chiens-courant-ii/