Ouvert en 2011, quasi fermé en une dizaine de jours, un pendant de Heaven is over rated est accroché au mur de l’atelier. Plus grand et de format rectangulaire, sa structure est assez proche du précédent. Cadre damé ouvert sur un côté, vitre sablée à motifs, petit Mosjoukine avec en supplément un miroir gravé.
La vitre est composée d’un double ombreux du damier du cadre et d’un montage de deux burins de Claude Mellan : un autoportrait et une main de Christ. Mellan utilise une facture qui peut s’apparenter, d’une certaine façon, à une trame libre. Il y a évidemment beaucoup plus à en dire, mais ce n’est pas le sujet ici.
Le typon du masque de sablage.
Le petit Mosjoukine associe un cerf en marche des Passagers qui s’est pas mal baladé et un traitement type d’une série de portraits d’A. Merkel.
La source et le traitement de la « manière noire » de la silhouette.
Le miroir gravé a pas mal migré aussi.
Issu d’une série de dessins autour d’images de l’épuration. Il a occupé une place dans plusieurs œuvres sans que jamais je n’arrive à l’y fixer.
La source. Quelques insertions.
Il finit ici dans une relative discrétion par rapport à sa charge narrative.
J’ai tout du moins aménagé le support en bois pour qu’il puisse profiter de la lumière par l’arrière (il faudra lors de l’accrochage lui laisser un espace suffisant entre le dispositif et le mur d’accroche).
Reste à faire la caisse, régler le problème de l’interruption du damier sur la vitre causée par un collage en distribil du masque de sablage, et trouver un titre décent.