Rétroaction. Je travaille sur le complément des « Comètes » (partie droite) dans le dessein d’assurer le passage entre le panneau « Comètes » et le panneau peint « Masques ». J’ai d’abord pensé à une petite peinture représentant l’endroit (l’atelier des masques) de la peinture du panneau 3, mais à un autre moment et avec une sculpture de Jane Poupelet (le lapin).
Pas furieux de toute façon, et complètement étranger à la partie dessinée. J’ai donc songé à traiter le dessin comme la peinture.
La partie inférieure sera occupée par un semiroir, dont la gravure est à fixer.
Le 15 octobre dernier je suis allé à l’atelier Rekall organisé par Clarisse Bardiot à la MESHS. Ce logiciel en cours d’élaboration a pour ambition de permettre (voire d’induire) une écriture des œuvres multimédia afin de faciliter la collaboration entre les concepteurs, la réexposition, la conservation. Il permet la collecte de tous les fichiers composant l’œuvre, leur organisation chronologique et une analyse-recherche à travers les métadonnées concernées par chaque type de fichier.
Quelques références données par C. Bardiot afin de s’y retrouver.
Le site de rekall (téléchargement possible, la version 1 est prévue pour novembre)
Un ouvrage de référence sur la notion de documentation des œuvres multimédia.
http://www.olats.org/livresetudes/basiques/artstechnosnumerique/9_basiquesATN.php
Des renseignements sur la « norme » en termes de métadonnées le « Dublin core »
http://www.bnf.fr/documents/oai_dublincore.pdf
Documenter mon travail est la raison d’être de ce blog, il n’y a pas de visée historique, conservatoire, collaborative, didactique, ni d’élaboration d’une méthode (beurk). Le principe actif de cette documentation est de réinjecter dans le mode opératoire une représentation de lui-même de façon à enrichir l’évolution de l’œuvre par la mise en évidence de synergie (je sais, c’est un mot à la con, mais j’ai rien d’autre) esthétique. Une sorte d’auto-évolution, l’œuvre d’art se nourrissant en grande partie d’elle-même. Pratiquement il s’agit d’assurer et de nourrir les passages entre les phases de contrôle rationnelle et celles de la conduite « inconsciente » du travail.
En conclusion, en l’état Rekall est un bon « inspecteur » ; il faudra cependant l’appuyer sur d’autres outils, notamment de présentation (« Inspiration » est utile mais trop statique) pour arriver à l’objectif fixé plus haut.