Picaring et Gorisso font un chef-d’œuvre inconnu (I)

groplanpluloin

Ça fait quand même deux mois que j’enfile des trucs inexploitables. À la longue ça lasse. Et puis y a une image qui affleure du flot continu et quelque chose prend forme. Là il s’agit des planches de Göring et Picasso enfants, de leur tirage, de l’exploitation des petits dessins en sablage de miroir et d’un grand dessin en route (les deux photos). Le tout assemblé.

J’ai appris à me méfier de ces emballements qui n’aboutissent souvent à rien. Mais ça donne quand même un élan. On a besoin de tellement d’énergie pour mener un travail à terme ! Cheng, dans Vide et plein : le langage pictural chinois, cite un peintre chinois antique dont j’ai oublié le nom, sur la peinture. De mémoire : « Soulever le pinceau d’une calligraphie, c’est comme retirer une rame de l’eau : le bateau continue d’avancer ». Je viens donc de donner un coup de pagaie.

Pour le dessin il y a un truc amusant qui se révèle à une certaine distance (environ 6 mètres), on ne voit qu’un visage, comme si le mélange optique fonctionnait aussi pour les interprétations formelles.

letoutIl va falloir revoir la structure et la taille du cadre.

Jérôme de Martinet s’avère finalement décevant ; c’est long, sur-écrit, et trop et mal « caletien » à mon goût. La Peau dure de Guérin est par contre une bonne surprise, assez proche de la qualité de Lourdes, lentes d’Hardellet. Je vais plutôt pâturer par là (comme dit G. : “Changement d’herbage réjouit le veau”).

 

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :
search previous next tag category expand menu location phone mail time cart zoom edit close