Je suis satisfait. J’ai modifié le format des coloriages (champ et image), j’ai fait de gros progrès dans la gestion des gris clairs et je gère la réserve de façon plus judicieuse. Conséquence : un gros gain de temps dans la réalisation, quinze jours de travail au lieu de 6 mois pour Les Croûteuses et par la même occasion une réserve de motivation pour les panneaux 1 et 3.
La balance chromatique est équilibrée (vérification a posteriori) et neutralise les fractures de l’image, on est en plein dans une harmonie d’oppositions.
La courbe
La partie dispositif (les blancs de tour, la position de l’image, le fond de bois apparent) est toujours ouverte. Je mets le petit texte qui donne une direction pour la suite.
23 août 2014
Fond, fronces, fronts
Hommage à Kosuth
Ce polyptyque déploie sur trois panneaux une figuration d’une image.
(Tout dispositif de représentation qui, dans un contexte mimétique, est investi d’un pouvoir d’évocation d’un prototype.)
Le premier panneau, milieu associé simondonnien, est une régression (pas sûr du terme) du sujet principal (l’image séminale). Il est constitué de portraits types des différents éléments composant le panneau central qui représente une image séminale fracturée (un changement qualitatif portant atteinte à la cohérence perspective du champ). Le dernier panneau est une topographie du panneau central dont les choroplèthes sont délimitées et régies par la force des oppositions de ses parties entre elles. Il est fabriqué par sablage de la vitre et projette sur le champ du papier les ombres qui matérialisent les zones de tension.
La partie dispositif
Une petite nouveauté : utilisation du grain pour situer la zone de distance (2,5 m). Il y a une page en préparation concernant cet élément déterminant du travail qui englobe : les images, l’ensemble du dispositif et la taille des damiers de cadre.