Travaille sur la nature morte du bas, ai acheté un crabe et des huitres, je les ai pris en photo et je les ai mangés. La disposition est arrêtée, je m’y colle.
Dans l’image.
Le dessin du post précédent à l’air fécond, je l’ai intitulé Bonnard, pour l’instant le support est à la fois une sorte d’histoire et un dispositif. Je mets tel quel le texte séminal.
Le dessin en rappel.
« Bonnard,
Dessin non basé sur une photo, même si certaines études reposent sur une observation attentive d’éléments photographiques et que la composition de départ est structurée par la projection du dessin de la femme à la foire, lui-même réalisé d’après photo.
Dispositif double : une partie dessinée, une partie dessinée puis reportée sur vitre et enfin sablée. Cette dernière est destinée à être « projetée » sur des espaces laissés en réserve sur le dessin, dans un territoire que l’on peut qualifier d’ « ombre ». Je suis assez curieux de voir ce qui va se passer là dedans.
Il y a une structure narrative, même si on peut plutôt parlé de structure topographique plus que fictionnelle. Le fil narratif sert d’embrayeur à l’association de formes et n’est révélé au spectateur que par le biais du titre (du coup, long et ekphrastique.)
Par exemple : « Renée Monchatie essaye d’entraîner Bonnard, sous l’œil exercé de Marthe et du chien schizophrénique Black, la scène se passe à Céret hanté par Soutine. »
Les espaces « ombrés » font l’objet d’un autre fil narratif propre à leurs délimitations.
Il y a un crobar guide.
Le format est contraint par la longueur maximum de mes presses à cadre. »
Crobar guide.
J’ai retravaillé Bonnard en grand (échelle 3 ou 4), puis » Le boxeur » et je les ai mélangés après avoir inversé le sens du boxeur.