Ça glandouille, le problème du flou du personnage de droite m’énerve. J’essaye de rebondir avec les portraits types. Il y avait dans Libé d’hier une série de portraits d’afghans et crac que j’te mélange tout ça.
Un p’tit coup de noir pour aller avec l’ensemble.
Si ça continue je vais faire des têtes d’africaine.
Bon ! Comme souvent en cas de blocage, je vais voir les travaux de mes petits camarades. Il y a une exposition Hucleux à Chalon, ça permet de voir le problème sous un autre angle, réglé avec d’autres moyens. C’est dans l’esprit, proche d’Augustin Lesage.
Évidemment la figuration excède de très loin le domaine artistique et je ne suis pas convaincu de la pertinence des catégories de type : art brut (une belle adresse pour de belles images néanmoins, le site du Poignard subtil), art des fous, ou encore art des malades du genoux. L’expo Hucleux a été précédé de celle d’André Raffray, intéressant hors les gouaches, j’en parlerai au prochain post. Tout ça me donne à penser que la solution réside dans une approche de projection.
Il est normal que le Porte Bouteilles ait une ombre ready made, Raffray 1993
À cette fin je prépare l’image a projeter du deuxième portrait type des Korai , plus un petit crayon de couleur.