Travaillé sur le flou du grand personnage féminin de droite. C’ est à la fois déroutant, on ne peut pas dessiner normalement, ça devient de la gestion de surface complexe déconnectée des stratégies de figuration habituelles et fort plaisant, on progresse par contiguïté et l’image ne fait sens qu’une fois le dessin totalement terminé. Je ne suis pas encore satisfait du résultat même si je sais maintenant que je vais y arriver (ce qui n’était pas évident lors du premier essai)
Oups ! L’intérêt de la présentation de ce ratage réside dans la coexistence pacifique entre le flou et le net, bien que ça fasse quand même encore question pour l’original. J’ai aussi commencé à m’essayer au petit personnage central. J’ai aussi placé les valeurs du sein droit de la porteuse en gris léger sur le dessin final (pas de photo encore).
Je l’ai homérisé ( du coup j’ai viré le chant Cyprien) avec dans l’idée que, bien qu’agissant dans deux registres différents, le nu (du coup plus de préquelle d’annonciation non plus) et la cécité du garçon contrebalanceraient le grand flou du premier plan. Ça reste à vérifier.
Vu avec joie qu’une chaire du collège de France échoit à Pierre-Michel Menger ( leçon inaugurale aujourd’hui) dont l’intitulé est sociologie du travail créateur. J’en ai déjà parlé à de nombreuses reprises. Puisque le collège de France permet le téléchargement des cours je ne peux que recommander ceux de Descola sur la figuration (intitulé exacte : ontologie des images, qui court de 2008 à 2011) et ceux de Tony Crag (création artistique) en 2013.