Je travaille conjointement sur la peinture et le grand dessin par période alternée d’à peu près une heure trente. Je m’habitue aux nouveaux pigments et j’ai dans l’idée de faire mes glacis à la colle vinylique. La couche du fond me joue des tours et j’ai peur que la peinture ne se décolle à certains endroits lors des prochains scotchages. Je laisse donc bien sécher.
Le dessin avance son train, je me concentre sur les dégradés dans les clairs et je « sous expose » les valeurs pour un réajustement ultérieur par grande masse . La surface couverte est encore trop restreinte. Finalement c’est une approche stratigraphique et le danger de « mollassonner » mes formes est constant.
Il n’y a pas de titre pour l’un et l’autre travail, c’est maintenant un peu gênant.