RPSG
Je travaille la plupart du temps avec des empreintes d’images (des indices d’icônes), la sableuse me permet de travailler en fixant de l’empreinte lumineuse sur l’empreinte de l’image et ça renforce ce que j’essaye de mettre en place sur la circulation des choses dans les œuvres. L’émaillage sur zinc du personnage féminin a été long et délicat mais le résultat est satisfaisant. L’image de départ est une des passagères du métro de W. Evans. A ce sujet un petit lien sur une photo de Pruszkowski qui est un photographe que j’aime bien. C’est un portrait-type de 85.
Quand Feldmann est venu au FRAC il y a deux ans, Michel lui a demandé quels étaient ses critères de choix d’image, évidemment il a répondu « je ne sais pas ». A contrario je pense que ça peut constituer une forme et faire l’objet d’une exposition dans l’image d’arrivée, il préfère peut-être aussi garder ça dans les zones obscures (whou hou hou!!!) du mode opératoire, c’est aussi une option.
Le dessin
J’ai aussi retravaillé les pendants gauche et droit du registre supérieur. Une sorte de succession de plans (champ/contrechamp avec zoom avant) d’un cerf. Je garderai certainement le gauche, le droit ne va pas.
La partie gauche
La partie droite
Comme un démarrage d’Actéon : le cerf, les chiens, la beauté farouche, le cow-boy du bas ferait bien office de victime. Ça serait trop beau, on va faire avorter tout ça vite fait.