RPSG
Exhumer un vieil outil théorique est un privilège que me permettent le stockage et l’indexation de mes livres. Les années 70-80 sont des mines pour ce genre d’objet. Le photographique de R. Krauss (réédition chez Macula en 2000) est un recueil d’articles où la préface de Damisch est un élément encore « lisible » aujourd’hui. Concernant les traces, c’est amusant de leur appliquer aussi vite un régime de vestige ; passer Pierce au tamis d’Hubert Robert ça fait poiler.
Les tramages (points Benday, belinogravure, moiré) qu’on a tendance à placer dans le rayon conséquences mécaniques (traces, indexes) de la technologie sont les répercussions éponymes (Benjamin Day, Édouard Belin, Ernst Moiré) de la volonté esthétique de leurs auteurs au croisement d’un autre objet théorique antédiluvien : la grille.
À assimiler aux véhicules parergoniques, ils sont très adhérents à l’œuvre du fait de leur qualité indiciaire et il est tentant (d’ailleurs je le fais) de les y faire basculer.
Je reprends donc la série « Obombrements » où je l’avais laissée (1er au 6 juillet 2011).
Quelques résistances : on peut obombrer en clair (voir l’ancienne série), le temps de séchage et donc le choix des encres, la qualité des assemblages pour échapper aux contraintes de la partie mécanisation du travail (format A4 notamment).