C’est le prénom de ma grand tante, une championne de la broderie. Voilà ce que Béatrice en fait, c’est du très beau cyanotype. Site ici avant d’être sur le blogroll (je ne sais plus comment on fait.)
Je poursuis les approches de la gomme. Lu ça de Benjamin dans petite histoire de la photographie (téléchargeable là) sur le côté rattrapage auratique attribué au traitement à la gomme, ça me va très bien.
« Comme sur les gravures en mezzotinto, on voit chez Hill la lumière se frayer malaisément un chemin à travers l’ombre : Orlik parle d’une « concision de l’éclairage », due au long temps d’exposition, et qui fait la grandeur de ces premières photographies…Delaroche remarquait déjà cette impression générale jamais atteinte auparavant, précieuse, et qui ne nuit en rien à la tranquillité des masses. Voilà pour le conditionnement technique de l’Aura… Mais cette Aura que l’éviction de l’obscurité par des objectifs plus lumineux élimina de l’image tout autant que la croissante dégénérescence de la bourgeoisie impérialiste l’avait éliminée du réel, les photographes de la période postérieure à 1880 se crurent tenus d’en recréer l’illusion, par tous les artifices de la retouche, en particulier par l’usage de la gomme bichromatée. »
Ça sent le Schmuck.
Je voudrais traiter l’ombre de la grosse forme du panneau du milieu comme ça. Je mets les étapes intermédiaires.
Les deux extrémités assemblées en panoramique (3 prises de vue, mais sans l’utilisation du pied ce qui explique le décalage). Le montage A3 pour l’élaboration du panneau central.
Pour la forme c’est pas encore fait. Une autre proposition qui tient la route.
Un beau dessin de Rubens, dans le genre, c’est la Nuit de M.A.
Je suis dessus. Je mets aussi un dessin au bille pour pas le perdre et une photo de Kafka enfant. Mais je ne sais plus pourquoi, peut être parce que j’ai commandé Les recherches d’un chien, va t’en savoir.