Ce post fait suite à ceux de mars 2009. C’est là que le blog s’avère être un outil intéressant, j’avais complètement oublié le contexte du démarrage et les projets de finition.
17 mars 2009
« Je prends quelques postulats au départ, ça sera dans une caisse assez haute, ça sera dessiné, là où la réserve sera visible sur le dessin, ça sera vitraillé sur la vitre. Il faut donc un format long. J’ai acheté : une pochette de 25 feuilles, un plaque de MDF de 30 sur 60 cm, deux lattes de bois pour la caisse, respectivement de 54 et 65 mm d’épaisseur. Comme moteur, une petite métaphore, les refus dans les pâtures à chevaux. Dans certains prés où paissent les animaux on peut voir des touffes d’herbe que les animaux refusent de brouter, elles n’ont pourtant, à mes yeux, aucune différence avec les autres. »
En fait la peinture a pas mal voyagé dans l’atelier. Longtemps stockée en bas, hors de vue, elle a passé l’hiver dans le petit cabinet du haut, au sol, à coté de l’ordinateur. Cette après midi j’ai essayé une nouvelle technique pour maroufler les grandes surfaces.
Colle à bois, fer à repasser, macule en papier et martyr en carton, je procède par bande en évitant de chauffer trop par crainte des cloques (l’acrylique n’aime pas la chaleur). C’est les Gaulois qui s’y sont collés et le marouflage est parfait.
J’ai travaillé en bas. En remontant j’ai considéré les Macabouilles et j’ai vu que ça pourrait aller. J’ai donc fait un petit assemblage, c’est le démarrage il faut ajuster et décider quoi rajouter. Pour l’instant j’évalue la distance entre les deux œuvres. Je préfère la solution 2.
J’ai tout installé sur un chevalet, on va regarder ça de prêt.