Les essais avec le film polymère sont positifs et je commence les plaques pour Actéon. Je posterai la méthode exacte sur des pages appelées « Photogravure I », « Photogravure II » etc. une fois que je l’aurai fait valider. En gros, voilà comment ça se passe.
Je pars d’un croquis (1) que je mets à l’échelle avec l’ordinateur (2), je fais deux gabarits (3 et 4), un pour la découpe du verre, l’autre pour le film. Je dégraisse le verre, j’y applique le film que je fais adhérer par chauffage et pressage. J’insole avec le typon (5) et je développe au carbonate de soude. On obtient ça.
Évidemment, la première fois je l’ai fait en négatif. J’en ai profité pour faire une contraction du deuxième typon pour voir ce que ça donne en projection (ok, on voit pas bien, mais ça marche).
Tout ça prendra place sur l’avant des peintures dont j’ai fini la caisse (reste à faire les carreaux).
J’ai aussi moulé le footballeur pour Pourvu, il reste à le peindre correctement.
Je ne me souviens malheureusement pas du nom de cette tribu multimillénaire du nord de l’Australie qui – depuis des millénaires – compte des artistes qui peignent dans des abris rocheux. Tu serais particulièrement humilié et malheureux dans cette tribu ; car j’ai entendu dire que chez ce peuple, le seul critère pour apprécier les oeuvres des artistes, c’est la vraisemblance, la resssemblance avec la réalité, comme pour Sganarelle dans « Dom Juan » (‘c’est si bien fait qu’on croit qu’il va parler’). Il paraît que quand une peinture n’est pas assez resemblante, le public fait des remarques ironiques à propos de son auteur, et que celui-ci en conçoit une honte insupportable.
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