Je viens de relire la série des voyeurs. Il y a quand même des trucs qui s’égarent. Je ne peux pas tout vous dire non plus. Bon, j’étais parti pour faire quelque chose de portable, léger, en rapport avec la vision, et je me retrouve 20 jours plus tard avec une nouvelle usine à gaz. Je dois avoir une propension à compliquer les choses.
Voilà à quoi ça ressemble.
Dans le détail : j’ai ressorti le coureur d’en v’la cor un qu’est parti quère du burre que j’avais déjà essayé de terminer avant pourvu, donc avant janvier 2008. C’était une histoire avec des animaux marins, mais ça n’allait pas. Les toiles, elles, datent de 2004. Je vais utiliser Les disparues et leur nouveau cadre comme transition entre l’homme qui court et les femmes de dos. Je les ai peintes en 2001 dans une période où ça n’allait pas très fort, elles m’avaient bien réconforté. Maintenant faut faire tenir.
Un des gros plaisirs du nouveau machin, c’est la peinture des femmes. Je me la fais académique, les basses lumières d’abord, les hautes lumières ensuite, et deux demi-tons pour la liaison. Un petit glacis va nous homogénéiser tout ça.