J’ai pas mal de choses en route en même temps. Peut-être que ça donne une impression de dispersion (mais si, mais si), cependant tout ça est en main.
Omen gît à plat sur la forge. J’ai fait une petite brochure sur lui, pour l’exposition de Gravelines cet été (les 22, 23 août au Belvédère) et pour le présenter à l’École des Beaux Arts de Boulogne (là, c’est un bide). Il n’y a donc pas le feu.
Dernières nouvelles des gaulois est sur le chevalet, je freine un peu à cause de la mésaventure du vitrail de Long Bidet. J’ai peut-être une solution. J’en parle dans un instant.
La caisse de long bidet me désole.
C’est en pensant à cette caisse et en profitant de ma prolixité graphique du moment que j’ai pensé à faire les clandestins. Voilà de quoi il est question. Je voudrais faire une série de portraits du ministre de l’immigration.
Le mode opératoire est le suivant (je l’ai testé avec un portrait de F. Méténier, membre de la Cagoule pendant la deuxième guerre mondiale) : je peins une première fois le portrait, je le recouvre partiellement de tape, je repeins tout en blanc, je redessine et je repeins une deuxième puis une troisième fois.
Je fais ça à la gouache pour préserver une certaine mobilité des bandes (par mouillage ou grattage). Les strates intermédiaires (en blanc) sont faites à l’acrylique, donc pérennes. À propos, le chiffre trois ne représente rien de particulier pour moi, j’essaie d’être athée en tout et particulièrement en symbolique numérique. C’est simplement, en général, le nombre de fois qu’il m’est nécessaire pour épuiser une activité.
Pour la vitre, le format est trop petit pour la plomber. Elle sera constituée d’une première feuille de float homogène et d’une deuxième couche formée d’écailles de verre découpées, collées à la première par de la colle UV. Si ça marche je pourrai peut-être récupérer le vitrail de Long Bidet.