Dernières nouvelles des gaulois

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   Quand j’arrive le matin à l’atelier, j’allume les ordinateurs et je joue un peu de guitare en attendant que tout se mette en place. J’aime bien ces moments-là. J’ai posé les caisses d’Omen sur les chevalets en bas et je peux y jeter un œil de la pièce du haut. Dans l’atelier aucune des fenêtres ne donne sur l’extérieur.

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    Ça fait un moment que j’ai envie d’autre chose. Je conserve certaines images qui m’intéressent, je les emmène avec moi partout. Parfois je dessine un détail ou la structure entière, parfois plusieurs fois la même partie, c’est rare que ça aille plus loin et en général l’image finit dans les cartons à références. Ça fait 4, 5 jours que je suis après celle-là et j’ai bien envie d’en sortir quelque chose. 

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    Je prends quelques postulats au départ, ça sera dans une caisse assez haute, ça sera dessiné, là où la réserve sera visible sur le dessin, ça sera vitraillé sur la vitre. Il faut donc un format long. J’ai acheté : une pochette de 25 feuilles, un plaque de MDF de 30 sur 60 cm, deux lattes de bois pour la caisse, respectivement de 54 et 65 mm d’épaisseur. Comme moteur, une petite métaphore, les refus dans les pâtures à chevaux. Dans certains prés où paissent les animaux on peut voir des touffes d’herbe que les animaux refusent de brouter, elles n’ont pourtant, à mes yeux, aucune différence avec les autres.

      Quelques jours déjà que j’ai écrit les deux paragraphes précédents, l’image tient le coup. Elle ne s’est pas épuisée et moi non plus. Parallèlement je suis en train de lire Ontologie de l’accident de C. Malabou  aux Editions Léo Scheer, un point de vue intéressant sur la morphogénèse.Dans la voiture j’écoute trois “Surpris par la nuit“. Le thème en est la métamorphose du dessin, c’est téléchargeable . Je n’ai pas touché à Omen, je laisse mûrir un peu. 

2 réflexions sur « Dernières nouvelles des gaulois »

  1. Spécialistagricole 28 mars 2009 — 8 h 01 min

    Les touffes que chevaux et vaches refusent de brouter correspondent aux endroits où ils ont déféqué, tout simplement. Ils s’en vont paître ailleurs.
    (Il suffit de s’approcher pour le vérifier !)
    Il faut vraiment être urbain pour l’ignorer. Vous me faites penser à une vache qui s’étonnerait que nous ne mangions pas dans les toilettes.

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  2. Avez-vous seulement songer un instant aux troupeaux de shetlands coprophages (d’où l’expression « Chérie tu as une haleine de poney ce soir ») qui laissent, eux aussi, des touffes intactes dans leur prairie ?

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