Voilà, les œuvres d’Avallon sont décrochées.
Maigre bilan : peu de contacts, pas de retour de la part des organisateurs hormis le nombre total de visites (684) et une incertaine perspective d’exposition à Auxerre cet été. Le blog, qui était signalé sur les cartels, a été visité 287 fois pendant la période de l’exposition, soit un taux de 12,5 visites journalières (avec un pic à 55 vers la fin de l’exposition), ce qui constitue une augmentation de 3 points par rapport à la moyenne habituelle.
Cependant je tire de cette exposition quelques enseignements. En premier lieu, il est difficile de dormir à l’hôtel avec trois chiens dont deux se prennent pour des humains.
Non je blague, les « toutoutes » se sont très bien comportées et ont profité pleinement du parc.
Plus sérieusement les emplacements que j’avais choisis n’étaient pas bons : pas assez de passage, pas assez de lumière.
La démarche est difficilement déductible de l’œuvre, et les spectateurs, du moins ceux que j’ai vus la regarder, ne restent pas très longtemps devant. L’effet de fascination ne fonctionne pas. Tout ça est lourd à l’œil et ne présente pas un caractère suffisamment surprenant pour susciter un arrêt prolongé. Pour se contenter d’un coup d’œil il faut connaître préalablement le système de fonctionnement.
Je suis sûr que la donne aurait été changée avec le dispositif électronique en état de marche.
Nous allons donc alléger tout ça, tout en essayant de garder les principes fondamentaux.
C’est ce que j’essaye d’appliquer au travail en cours. J’ai retravaillé le cadre. Il est constitué maintenant de baguettes présentant deux feuillures qui ménagent un espace entre le fond et le vitrail.
Espace que j’occupe par endroits avec du carton-bois présentant un motif en biseau anglais établissant une correspondance avec les stucs des loges.
La circulation s’effectue correctement entre les strates. Je vais conserver le principe des carreaux pour le pourtour et certaines parties du chemin de plombs, mais en restant dans un rapport isochromatique.
Pour l’électronique je vais me diriger vers une solution de type Arduino/Freeduino ; j’en parlerai la prochaine fois. J’ai également reçu mon enregistreur ; mais là encore, ça sera pour le post suivant.
Dans un autre registre j’ai fait un essai avec une petite plaque, pour disposer d’une couche supplémentaire. J’ai pris l’empreinte de la surface creusée par l’acide avec du latex. Ça donne ça.
Je ne sais pas si je vais pouvoir en faire quelque chose. Même si l’idée de dépouille paraît séduisante, le résultat ne me semble, en l’état, pas assez « parlant ».
Moi, je me demande si le cocker du premier plan, sur la deuxième photo, n’est pas pour quelque chose dans ces œuvres… Il a l’air satisfait de qui a mené à bien son ouvrage et vient de l’accrocher enfin.
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Chuut !! Elle se prend déjà pour un peintre espagnol du 17 ème. Pas plus tard qu’hier, elle m’a dit qu’elle avait en projet un grand tableau compliqué représentant le couple royal qu’on pourrait apercevoir simplement dans le reflet d’un miroir placé près de l’escalier au fond de la pièce.
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En fait c’est le chien noir qui peint.
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Ah ! c’est donc pour ça qu’elle tient à se faire appeler « Diego » !
~
Respect au chien noir qui travaille dans l’ombre !
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